Focus sur « Varizani Shul », une magnifique promesse

Focus sur « Varizani Shul », une magnifique promesse

Le pavillon Michelin réservait une belle surprise aux visiteurs du Festival of Speed qui s’est déroulé à Goodwood au début du mois de juillet. On pouvait en effet découvrir le projet d’une supercar réalisée par le designer indien Chunky Varizani.

La Varizani Shul présentée par Michelin lors du Festival of Speed de Goodwood en juillet 2018.

Diplômé de l’Art Center College of Design, à Pasadena, Chunky Varizani fait ses classes chez Yamaha (de mai à août 2010), Volvo (de janvier à juin 2012), Land-Rover (de juin à octobre 2012), Jaguar (d’octobre à décembre 2012) et Rolls-Royce (d’avril à novembre 2013). Après quoi, il se lance dans sa propre entreprise, la Varizani Automotive qui est basée à Bombay et qui développe une supercar très séduisante.

La Shul n’est pas la plus extravagante des supercars. Les volumes, parfaitement proportionnés, ne sont pas encombrées d’éléments décoratifs ou aérodynamiques.

Une supercar aux lignes simples.

Le dessin est même relativement simple, dépouillé, harmonieux pour ce type de projet. Les flancs sont simplement fendus d’une sortie d’air derrière la roue avant et d’une double prise d’air creusée à l’entrée de la partie arrière.

On ne relève aucun aileron intempestif, aucune débauche de dérives, de foils et de flaps comme c’est le cas sur de nombreuses machines de ce type…

Comme la Rimac Concept One, originaire de Croatie, et comme la Nio EP9 chinoise, la Shul joue la carte d’une motorisation cent pour cent électrique. Aucun chiffre n’est encore divulgué, mais pour ce type de véhicule l’unité de référence tourne généralement autour des mille chevaux !

Le projet Shul  propulsé par 4 moteurs électriques.

Varizani prévoit une prolongation d’autonomie fournie par une turbine selon une technique comparable à celle développée par Jaguar pour la C-X75, par Techrules ou Hybrid Kinetic Group. Les quatre moteurs placés dans les roues sont en effet agrémentés d’une micro-turbine entraînant un générateur électrique pour recharger la batterie et prolonger l’autonomie.

 

 

Outre Michelin, Varizani Automotive bénéficie de plusieurs soutiens sérieux. Parmi les promoteurs du projet, on relève le Japonais Kazunori Yamauchi qui a reçu le Grand Prix de la créativité lors du 30e Festival Automobile International en janvier 2015 pour les nombreux projets qu’il a encouragés pour le jeu Gran Turismo.

Présence discrète du logo de GranTurismo sur la carrosserie.

 

Deux discrètes dérives canalisent les flux de la partie arrière.

 

 

 

 

 

 

 

La Varizani Shul s’ajoute à la longue liste des voitures fantastiques qui sont nées pour animer les écrans des consoles PlayStation.

Autre partenaire de l’aventure, l’écurie Force India qui est arrivée en Formule 1 en 2008. À la tête de Force India, on trouve un magnat de l’économie indienne, Vijay Mallya, patron de la compagnie aérienne Kingfisher Airlines et de la brasserie United Breweries Group. Force India est née en s’appuyant sur la reprise de

Depuis son arrivée en Formule 1, Force India étonne par son professionnalisme.

Spyker, la firme néerlandaise qui s’était engagée en F1 en 2007 qui elle-même rebondissait sur l’aventure Midland F1 née en 2006 du rachat de l’écurie Jordan. En matière de sport automobile, tous les programmes sont recyclables !

 

Depuis 2009, les monoplaces de Force India sont propulsées par un moteur Mercedes.

 

Serge BELLU